24 juin 2011

Europe: publication d'une enquête sur l'application des principes pour des réseaux sociaux plus sûrs

La Commission européenne vient de publier une étude sur la mise en oeuvre des principes de l'Union européenne pour des réseaux sociaux plus sûrs. 

Ces principes signés par plusieurs prestataires de services de socialisation, en février 2009, visent à limiter le harcèlement des plus jeunes sur Internet ou encore la divulgation de renseignements personnels. Pour ce faire les prestataires se sont engagés à mettre en place différentes mesures, par exemple: 
" - placer sur leur site un bouton "signaler un abus" accessible et simple d'emploi permettant aux utilisateurs de signaler en un seul clic toute conduite et tout contact inappropriés d’un tiers;
- veiller à ce que les profils et les listes de contacts d’utilisateurs de sites web qui se sont déclarés comme mineurs soient «privés» par défaut. Il sera ainsi plus difficile pour les personnes malintentionnées de contacter ces jeunes internautes;
- s’assurer que les profils privés des utilisateurs mineurs ne soient pas accessibles (ni directement à partir du site, ni via les moteurs de recherche);
- garantir que les options de vie privée sont bien visibles et accessibles à tout moment, afin que les utilisateurs puissent facilement déterminer si ce qu’ils diffusent en ligne peut être vu par le monde entier ou par leurs amis seulement;
- empêcher les enfants trop jeunes d’utiliser leurs services: si un site de socialisation a pour cible les adolescents de 14 ans et plus, il doit être difficile pour un enfant plus jeune de s’y enregistrer."
(Source: IP/09/232)

L'étude qui vient d'être publiée révèle que 
"seuls deux sites de socialisation (Bebo et MySpace) examinés pour le compte de la Commission européenne ont des paramètres par défaut qui prévoient que les profils des mineurs ne sont accessibles qu'aux personnes figurant sur leur liste approuvée et quatre sites seulement (Bebo, MySpace, Netlog et SchuelerVZ) garantissent par défaut que les mineurs ne peuvent être contactés que par leurs amis. Toutefois, sur les quatorze sites de socialisation examinés, une majorité fournit aux mineurs des informations relatives à la sécurité d'une manière adaptée à leur âge, répond aux demandes d'assistance et fait en sorte que les profils de mineurs ne soient pas accessibles à partir de moteurs de recherche externes".  
(Source: IP/11/762)

Face à ces résultats, la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la stratégie numérique invite les prestataires de services de socialisation "à prendre le ferme engagement de remédier à cette situation" et, elle indique que "l'éducation et la supervision parentale sont nécessaires, mais nous devons les renforcer par une protection supplémentaire jusqu'à ce que les jeunes soient en mesure de prendre des décisions en étant pleinement conscients des conséquences". (Source: IP/11/762)

Pour plus de détails sur l'étude, voir notamment: 
Pour plus de détails sur les principes pour des réseaux sociaux plus sûr, voir notamment: 

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