Le 29 janvier 2014, la Chambre des communes a rejeté (133 pour / 150 contre) le Projet de loi C-475 visant à modifier la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques ("LPRPDÉ").
Ce Projet de loi avait pour objet:
-
d'ajouter une obligation selon laquelle toute "organisation qui a la
gestion de renseignements personnels avise le [Commissariat à la
protection de la vie privée du Canada ou CPVPC] de tout incident ayant
entraîné la perte ou la communication de renseignements personnels ou
l'accès non autorisé à ceux-ci, lorsqu'une personne raisonnable
conclurait à l'existence d'un risque de préjudice pour une personne en
raison de cette perte ou communication ou de cet accès non autorisé" (Projet de loi, art. 1);
-
de reconnaître au CPVPC la possibilité d'"ordonner [à la fin de
l'examen d'une plainte] à l'organisation visée par la plainte de prendre
toutes les mesures nécessaires afin de se conformer à la [LPRPDÉ]" (Projet de loi, art. 2);
- de conférer à la Cour fédérale le pouvoir d'imposer des amendes en cas de non-conformité.
Ce Projet de loi avait été déposé en février 2013. Lors de la prorogation du Parlement en septembre 2013, il est devenu mort au feuilleton. Il avait été rétabli en octobre 2013 à l'ouverture de la 2° session de la 41° législature.
Il est à noter que ce projet de loi s'inscrivait dans le sens du Projet de loi C-12
(déposé en septembre 2011 et mort au feuilleton lors de la prorogation
du Parlement en septembre 2013) et des recommandations mises de l'avant
par le CPVPC en mai 2013 pour réformer la LPRPDÉ (billet).
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