Durant la fin de semaine, je me suis
replongée dans un article que j’ai écrit en 2007 sur « la confiance,
instrument de régulation des instruments électroniques » (https://lnkd.in/eECRKH2Y) après avoir pris connaissance de deux documents sur l’identité numérique :
-
𝘓𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤 𝘴𝘶𝘳 𝘭'𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵𝘪𝘵𝘦́ 𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 -
𝘝𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭'𝘦̀𝘳𝘦 𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦
𝘤𝘰𝘯𝘧𝘪𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘰𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 (mai 2023) (https://lnkd.in/euNJNfkh) réalisé avec l’appui du Laboratoire d’identité numérique du Canada (IDLab)
- CNIL, 𝘓'𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵𝘪𝘵𝘦́ 𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦, Dossier (mars 2023) (https://lnkd.in/epjXXF8S)
Après avoir précisé ce qu’il convient d’entendre par « identité numérique », soit:
- une « représentation numérique d’une personne lui permettant de
prouver son identité afin d’effectuer des interactions avec des
organisations et d’accéder de façon simple et sécuritaire à des
services », ce qui nécessite de recréer un triangle de confiance car
« l’identité numérique n’est donc pas un identifiant unique comme un
numéro d’assurance sociale numérique, mais un ensemble d’attestations
vérifiables propres à une personne [...] contenues dans le portefeuille
numérique de la personne et sous le contrôle exclusif de celle-ci »
(Livre blanc, pp. 6 et 9);
- le fait que les attributs d’une
personne, par ex. les nom, prénom ou encore lieu de naissance « sont
enregistrés sous forme numérique, et utilisables en ligne notamment pour
interagir avec des systèmes d’information », que cela « repose sur
[...] un élément matériel et/ou immatériel contenant des données
d’identification personnelle et utilisé pour s’authentifier à un service
en ligne », ce qui fait en sorte que cela « permet de créer un certain
niveau de confiance numérique pour l’identification (…),
l’authentification (…), la preuve d’attributs d’identité (…) » (CNIL, p.
4);
les auteurs mettent l’emphase sur le fait que cette identité
permettra de renforcer la protection des renseignements personnels, de
bâtir la confiance numérique (Livre blanc, pp. 10-13), mais aussi à
lutter contre la fraude (Livre blanc, pp. 22-23), tout en insistant sur
les enjeux de sécurité et de respect des droits fondamentaux (CNIL, pp.
10-15).
Dans mon article, je concluais en disant notamment que la
confiance s’établit au fil des expériences avant de s’installer,
qu’elle doit s’entretenir mais surtout que la défiance, la méfiance, la
mauvaise publicité, la désaffectation sont au nombre des conséquences
d’un bris de confiance … cette conclusion, après la lecture de ces deux
documents sur l’identité numérique, trouve encore application.
18 juin 2023
Confiance et Identité numérique
Libellés :
Authentification,
Confiance,
Fraude,
Identification,
Identité numérique,
Renseignements personnels,
Sécurité
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